dimanche 28 novembre 2010

Mon premier match de foot brésilien






Je l’attendais bien sûr avec impatience depuis mon arrivée....D’abord, mon premier colloc’ m’avait promis de m’emmener si je supportais son équipe. Finalement, il ne m’avait jamais emmené. Puis, il y a toujours une bonne raison pour ne pas y aller : cela va être dangereux, il va faire trop chaud, il n’y a plus de places,etc...Le temps est passé, j’ai commencé moi-même á jouer au foot tous les mardis soirs. Ce qui m’ a donné d’autant plus envie d’aller voir un match..et je voulais aussi en profiter pour connaître un peu mieux les règles....
R. a réussi á acheter des places pour le match Corinthians-Vasco, avant dernier match du championnat brésilien pour Corinthians, á ce moment-là á la 2ème place. C´était le dimanche 28 novembre á 17h. Avant de partir, j’ai dû m’équiper telle une fervante supporter et promettre de supporter Corinthians jusqu’á la fin de mes jours brésiliens...
Nous avons eu la chance d’être trés bien placés même si un peu loin de l’ambiance des supporters, pour un premier match c’était suffisant de loin !
Corinthians a la 2ème plus importante « torcida » (supporters) du Brésil. C’est un club de São Paulo trés populaire où Ronaldo et Roberto Carlos jouent (entre autres bien sûr...). Malheureusement, Ronaldo s’était blessé au match précédant et ne jouait pas ou d’aprés les mauvaises langues « il était au Mac Do »..Le pauvre prodige a beaucoup grossi...
Nous avons pu suivre le match accompagné du son des tambours et des défilés de banderolles géantes et de chansons « distinguées »..Il y a une sacré énergie et bonne ambiance dans un stade brésilien oú 90% du stade supporte la même équipe !
J’ai essaygé de suivre chaque action sans être déconcentrée par ce qu’il se passait autour car il n’y a pas de « replay » au stade malheureusement...Et j’ai vu les 2 buts ! youpi ! On a gagné...De mes yeux de supporter débutantes, j’ai conclu qu’au foot : il faut courrir très vite, savoir se jeter/ glisser par terre avec agilité, toujours essayer de contester l’arbitre et que le foot est une « caixinha cheia de surpresas » - dicton brésilien qui veut dire que le foot est une boite pleine de surprises ! En tout cas, j’ai passé un bon moment- j’ai juste été un peu déçue quand on m’a dit que les règles étaient différentes pour le Society (le foot que je joue...).

mercredi 24 novembre 2010

O conto da ilha desconocida / le conte de l'île inconnue


de José Saramago.

José Saramago est le seul auteur de langue portugaise à avoir reçu le prix Nobel. Extrait de ma première lecture...(je l'ai lu en portugais, bien sûr!)

C’est l’histoire symbolique d’un homme qui va voir le roi, non pas pour lui demander une faveur ou présenter une requête; non, ce qu’il veut obtenir, lui, c’est un bateau.

« Et pourquoi veux-tu donc un bateau, peut-on le savoir, tel fut en effet ce que le roi lui demanda quand il se considéra suffisamment bien installé sur la chaise de la servante, Pour me lancer à la recherche de l'île inconnue, répondit l'homme, Quelle île inconnue, demanda le roi en déguisant son rire, comme s'il avait devant lui un fou délirant, un de ces fous qui ont la marotte de la navigation et qu'il ne faut surtout pas contrarier dès l'abord, L'île inconnue, répéta l'homme, Sottise, il n'y a plus d'îles inconnues, Elles sont toutes sur les cartes, Et quelle est donc cette île inconnue que tu cherches, Si je pouvais te le dire, elle ne serait plus inconnue, Qui t'en a parlé, demanda le roi, à présent plus sérieux, Personne, Dans ce cas, pourquoi t'obstines-tu à dire qu'elle existe, Simplement parce qu'il est impossible que n'existe pas une île inconnue... »

"je veux trouver l'île inconnue, je veux savoir qui je suis quand j'y aborderai, Tu ne le sais pas, Si tu ne sors pas de toi, tu ne parviens pas à savoir qui tu es, Le philosophe du roi, quand il n'avait rien d'autre à faire, venait s'asseoir à côté de moi, et il me regardait raccomoder les chaussettes des pages et, quelquefois, il se mettait à philosopher, il disait que chaque homme est une île et moi, comme ça ne me concernait pas vu que je suis une femme, je ne lui prêtais pas attention, mais toi qu'en penses-tu, Je pense qu'il faut sortir de l'île pour voir l'île, que nous ne nous voyons pas si nous ne sortons pas de nous, Tu veux dire si nous ne sortons pas de nous-mêmes, Ce n'est pas la même chose."(extrait)

La quête de soi?....

Envie d'en savoir plus sur l'auteur: http://fr.wikipedia.org/wiki/Jos%C3%A9_Saramago

Un mardi soir dans la cuisine

les collocs au complet



auto-portraits...



Toute la famille Fernao +1

Instituto Acai, SP, part III









Instituto Acai, Sao Paulo, part II




Les mères


Le prof